Pascal, je vous donne la parole, et si vous nous mettiez au parfum tout en dégustant une bonne tasse de café ?
Bonjour Pascal, les auteurs aiment s'auréoler de mystère, oserez-vous nous dévoiler quelques bribes de votre parcours ?
Bonjour Isabel. Je n'ai pas, dirons-nous, un parcours classique. Bien sûr, j'ai fait des études de lettres mais à la fin de la licence, il ne me restait que peu de choix : c'était ou l'enseignement ou bibliothécaire... Comme je n'aimais ni l'un ni l'autre je me suis tourné vers autre chose. J'ai travaillé comme courtier d'assurances à la Générali comme Kafka ! (sourires)
Pascal, qu’est-ce qui vous a poussé vers la
littérature ?
En fait, quand j'étais enfant je vivais dans un petit deux pièces de banlieue. Dans ce petit appartement, il y avait une télé et des livres. Tout jeune, j'ai commencé à lire avec des livres d'occasion...
Les thèmes de vos ouvrages sont très éclectiques,
dans quel registre d’écriture vous situez-vous le mieux ?
Je n'ai pas de registre particulier, mais c'est vrai que j'ai toujours eu envie d'écrire des polars et de créer un personnage récurent comme le commandant Chanel... J'aimerais beaucoup qu'il revienne dans une nouvelle enquête... Si le succès est au rendez- vous, pourquoi pas ?
Par ailleurs, je désire également poursuivre l'écriture de mes romans historiques. Je prépare un grand livre sur l'histoire du thé. Après le parfum et le café, la suite me semble logique.
Quelle est votre plus belle expérience en tant
qu’auteur ?
Sans aucun doute le fameux "Si tu savais". Grâce au succès de ce petit roman de terroir, j'ai pu rencontrer les éditions Du rocher et Vladimir Fedorovski qui est devenu un ami très cher. Ensuite, avec le roman du parfum, j'ai pu rencontrer des "nez" et des parfumeurs...
Quels sont les écrivains qui vous ont le plus
inspiré ?
J'ai toujours essayé d'avoir mon propre style sans copier les autres. Mais j'ai toujours aimé les grands classiques ( Proust, Céline Flaubert, Maupassant), et j'aime aussi Duras, Camus et Beckett. ("Fin de partie", j'adoore)
Pensez-vous que la littérature est un moyen
d’évasion ou plutôt d’expression ?
La lecture a été pour moi quand j'étais enfant ou ado, un moyen d'évasion. La littérature en ce qui me concerne est plutôt un moyen d'expression, mais également un moyen d'évasion. Par exemple, pour "Le roman du café", je suis allé en Colombie, au Brésil, et au Costa Rica... ( super non ??)
Il n'est pas toujours aisé d’écrire et de trouver
l’inspiration… Quels sont les lieux de prédilection qui ont permis à votre
plume de se libérer et de se mettre à courir sur le papier ?
Certes, mais j'ai eu beaucoup de commandes de la part de mes éditeurs. L'inspiration? je la trouve partout... A Paris ( dans les cafés, dans les journaux, la nuit..), je ne suis jamais à court d'idées !
Pour terminer, si vous aviez un souhait à émettre
en tant qu’auteur, quel serait-il ?
Un souhait? Oh la la, j'avais anticipé votre question Isabel ... en fait j'avais déjà répondu . J'aimerais beaucoup que ce dernier livre devienne un succès afin de faire revenir Chanel dans de nouvelles aventures. J'ai déjà des idées, et là malheureusement c'est l'actualité qui m'a inspiré. Je dis bien malheureusement, à cause de cette attaque dans le thallys. Mais Chanel reviendra... Chutt c'est encore secret...
Merci Pascal Marmet, du temps accordé aux lectures d'Isabel & Léo !
Entretien éclair et sympathique. La littérature est un moyen d'expression pour l'auteur et d'évasion pour le lecteur.
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