Éditeur : Finitude
Parution : 07/01/2016
Nombre de pages : 159
Genre : littérature française
L'auteur :
Originaire de Nantes, Olivier Bourdeaut est né en 1980. Suite à la perte de son emploi d'agent immobilier, ce dernier décide de consacrer ses heures perdues à l'écriture. Un pari risqué qui va s'avérer un paris gagné car depuis la sortie d'En attendant Bojangles , ce dernier cumule les prix : Grand prix RTL-Lire 2016, Prix France Culture-Télérama 2016, Prix Emmanuel Roblès 2016 et Prix Roman France Télévisions 2016 !
Quatrième de couverture :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.
Mon avis :
Une couverture dont l'image semble tout droit sortie d'un pulp des années 50, un éditeur jusqu’à présent inconnu dans ma bibliothèque qui est pourtant bien achalandée, un auteur inconnu il y a six mois et dont la prose est vantée dans la presse et sur de nombreux blogs amis ... Poussée par la curiosité, j'ai fini par succomber aux sirènes de Bojangles !
Couronner son téléviseur d'un bonnet d'âne, faire pousser du lierre sur son buffet pour le rendre plus attrayant, avoir une grue de paradis pour animal de compagnie, écrire à l'envers...
Dans cette drôle de famille, le désordre se fait ordre, la fantaisie prend le pas sur la rigueur, la danse désarticulée remplace le pas compté, le château en Espagne remplace le trois pièces parisien. Mme môman, une femme étrange et magnétique aux multiples noms et visages, est la muse du père et l'icône du fils. Alors, chacun rivalise d'ingéniosité pour faire de la vie de Louise/Hortense/Henriette/Liberty une fête perpétuelle.
Cependant, à force de jouer les danseurs de corde et de vivre sur le fil du rasoir, il se trouve un jour où l'amour ne suffit plus pour garder l'équilibre !
Allégée du superfétatoire, l'écriture d'Olivier Bourdeaut se fait concise, aiguisée et précise. Une économie de mots (choisis avec grand soin), un texte court de moins de deux cent pages qui pourtant arrive à faire mouche ! Sans pousser le bouchon jusqu'à le comparer à Boris Vian comme certains (Boris étant unique à mes yeux), je reconnais qu'il y a dans l'écriture de Mr Bourdeaut un grain de fantaisie et de poésie qui n'est pas sans rappeler son génial prédécesseur de plume. A suivre !
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